lundi 17 août 2015

La fois où j'ai dormi dans le train

Dans tout mon périple, j'ai seulement voyagé de nuit une fois. En fait, le train était le moyen le moins cher pour me rendre à Cracovie (Krakow; prononcé Krakoff) en Pologne de Budapest, en Hongrie. Et le seul train qui faisait cet itinéraire en était un de nuit. En plus, on n'avait pas le choix, c'étaient toutes des cabines-couchettes.

J'avais la couchette 3. Je croyais que les cabines étaient de quatre couchettes seulement. Bin oui, c'est logique, non?! Deux au bas et deux en haut. Ils peuvent sûrement pas mettre TROIS couchettes de chaque côté de la cabine... Déjà que l'espace est plus que restreint. AH AH!! Je suis tellement naïve!

Je regrette de ne pas avoir pris de photos de la cabine quand je suis arrivée. J'étais la première arrivée, bien sûr, et je ne rigole pas, ne fitte pas entre les deux rangées de lit qui le veut... Je crois qu'une personne obèse ne pourrait pas voyager dans ce train.. C'est même pas drôle!

Le périple était de 20 h à 6 h. Comme je disais, on était 6 par cabine. Pour les trois premières heures, on a remonté les couchettes du milieu pour faire des bancs (lire : pour pouvoir s'asseoir sur les lits du bas sans être contortionnés). C'était bien, on a discuté pendant ce temps là. En fait, au final on était 5, l'autre personne n'est pas venue dans la cabine de la nuit. Il y avait donc moi, deux américains qui ne se connaissaient pas, un hongrois et une polonaise. La polonaise était habituée de prendre ce train, elle a à se déplacer pour le boulot régulièrement.

Honnêtement, après être passée au-delà du fait que j'allais devoir grimper tout en haut pour dormir sur une couchette avec la stabilité plus ou moins douteuse, j'ai été étonnée. Bon, j'ai vraiment pas dormi beaucoup, genre 2 heures complètes sur les 5-6 heures qu'on fût couché. Mais, il y a une petite lumière individuelle pour chaque couchette, un petit rideau pour couper la lumière du corridor. Quand même bien pensé pour rentabiliser l'espace.

J'ai pas vraiment dormi parce que, bon le lit n'était pas suuuuuper confortable, mais quand même, ce n'est pas de sa faute! C'est plutôt à cause qu'à chaque fois que le train arrêtait à une gare, on dirait qu'il n'allait pas repartir. Je ne connaissais pas les bruits qu'il faisait. Des fois, j'imagine que c'est quand il change de rails, ça ne semblait pas normal alors je me demandais si on n'était pas entrain de dérailler.. Bref, longue nuit! Mais ce fût une nouvelle expérience intéressante :-)

J'ai quand même pensé demander à une de mes co-chambreuse (ou co-cabineuse?!) de me prendre en photo du haut de ma 3e couchette!

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